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D’une superficie de 446.550 km², le Maroc comptabilise 3.500 km de côtes et partage ses frontières avec l’Algérie, la Mauritanie, le Sahara Occidental et l’Espagne. Le territoire est bordé par l’Océan Atlantique, à l’ouest, et par la mer Méditerranée, au nord. Sa capitale administrative et politique est Rabat et sa capitale économique, et plus grande ville, est Casablanca. Le pays compte 37,5 millions d’habitants.

Le Maroc est une monarchie constitutionnelle semi-parlementaire unitaire et décentralisée, dont la constitution est celle proposée par le roi Mohammed VI et votée par référendum en 2011, augmentant les pouvoirs du parlement, bien que ceux-ci restent toujours limités sur certains points.

Le Maroc est la cinquième puissance économique en Afrique et a enregistré un rythme de croissance parmi les plus élevés de la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

En 2022, la croissance du PIB réel du pays a chuté de 7% par rapport à l’année précédente, à cause de l’invasion russe de l’Ukraine, de la hausse des prix internationaux des produits de base et d’une grave sécheresse qui explique près de la moitié du ralentissement observé.

En 2023, la situation économique du pays ne s’est pas arrangée et les catastrophes climatiques non plus. Le 8 septembre, un séisme de magnitude 7 a frappé la province d’Al Haouz, faisant plus de 3.000 morts et 6.000 blessés, le plus meurtrier que le Maroc ait connu. Ce séisme a sévèrement touché deux régions du Maroc, Marrakech Safi et Souss Massa, qui abritent ensemble une population totale de 7.197.416 personnes. Cependant, cet évènement dramatique a eu des conséquences moindres sur l’économie du pays et les zones les plus touchées n’ont représenté qu’une part modeste du PIB global. En revanche le secteur du tourisme a été impacté par ce tremblement de terre mais cela n’a été que temporaire. Les autorités marocaines se sont engagées dans un ambitieux programme de réformes et finalement, le pays a préservé la stabilité de sa monnaie, renforcé ses réserves de devises, conservé un bon accès aux marchés financiers internationaux, et continué d’attirer d’importants volumes d’investissements directs étrangers.

En matière de droits de l’Homme, le Maroc a fait des progrès depuis la fin du règne du roi Hassan II, en 1999. Bien que la nouvelle constitution de 2011 ait réservé une place importante aux droits de l’homme, les lois sanctionnant ces droits de l’homme, qui étaient désormais inconstitutionnelles, n’ont pas été abrogées par les gouvernements. Depuis 2019, l’Association marocaine des droits humains déplore une « escalade des violations des droits humains et des libertés publiques et individuelles » au Maroc.

 

La situation des enfants

Le Maroc a ratifié la Convention internationale des droits des enfants en 1993. Ce pays est très attaché à ses traditions et les enfants sont encore aujourd’hui considérés comme la propriété de la famille.

Le mariage des mineures a touché encore 14% des filles durant la période 2015-2021.

Au Maroc, 24 enfants sont abandonnés chaque jour, 30.000 sont orphelins et 60.000 vivent dans des institutions. Ces enfants vivent dans des conditions très rudes et leurs droits de base (une identité, une famille, une éducation, accès aux soins de santé) ne sont pas garantis.

L’Unicef a publié en 2020 un rapport sur la situation des enfants au Maroc, faisant état des progrès réalisés dans l’atteinte des droits des enfants au Maroc, mais qui a également permis d’identifier les nombreux défis qu’il reste à relever.

Au cours des dernières années, la mortalité infanto-juvénile s’est réduite, passant de 47 décès pour mille nés vivants, à 22,16, en l’espace de 15 ans. Le taux des accouchements assistés à quant à lui augmenté, passant de 73,6% à 86,6% entre 2011 et 2018. Cependant les enfants qui vivent dans les zones rurales et ceux dont les familles sont les plus pauvres ont été désavantagés : en 2018 la mortalité infantile était de 25,99 décès pour mille naissances vivantes dans les milieux ruraux contre 18,81 en milieu urbain, et le pourcentage de naissances assistées était de 74,2% en zone rurale contre 96,6% en zone urbaine. Les enfants qui vivent en milieu rural sont également plus touchés par la pauvreté : 12,1% des enfants sont en situation de pauvreté et parmi eux, les plus exposés sont ceux vivant en milieu rural ou au sein d’un foyer dont le chef de famille n’a pas, ou peu, de niveau de formation formelle. Seuls 27,4% des enfants ne vivent aucune privation d’accès à leurs droits, alors que 32,9% vivent au moins une privation et 39,7% sont privés d’au moins deux de leurs droits (eau, assainissement, nutrition, santé, couverture médicale, éducation et information). Depuis quelques années, le taux de mortalité des enfants est également en net recul, passant de 81 décès pour 1.000 naissances en 1990 à 18 décès pour 1.000 naissances en 2021.

Concernant l’éducation des enfants, le Maroc a presque atteint la scolarisation universelle au niveau primaire, et les inégalités entre filles et garçons et entre milieux ruraux et urbains auront bientôt disparu. Cependant, à partir du niveau secondaire, les inégalités se creusent et la pauvreté constitue pour beaucoup d’enfants et adolescents un désavantage dans leur transition à la vie active.

Ces dernières années, le Maroc a engagé des réformes et programmes sectoriels visant à moderniser la prestation des services sociaux de base, tant en zones urbaines que rurales. Un processus de régionalisation et de réforme de la protection sociale a été mis en place, visant à rendre plus efficaces les systèmes et à protéger les couches sociales les plus désavantagées. Cependant des efforts restent encore à fournir dès lors que des inégalités persistent dans l’accès aux soins obstétricaux et néonatals entre milieux urbains et ruraux, entre régions et entre niveaux socio-économiques.

 

SOS Villages d’Enfants au Maroc

SOS Villages d’Enfants Maroc est active depuis 1985 et a accompagné depuis plus de 2.000 enfants à travers 5 Villages d’Enfants à Agadir, El Jadida, Aït Ourir, Dar Bouazza et Imzouren, et un sixième village est en construction à Dakhla. L’association agit à travers 3 programmes d’intervention : la protection des enfants ayant perdu leur famille, la prévention auprès des familles vulnérables, par le biais de 7 programmes de renforcement de la famille, et l’insertion socio-professionnelle des jeunes. En 39 ans d’existence, grâce à une prise en charge moyenne de 20 ans des enfants, plus de 600 jeunes sont devenus autonomes.

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