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Journée internationale des migrants

Publié le 16.12.2022

« Il ne s’agit pas d’une crise migratoire, mais d’une crise de solidarité. Aujourd’hui, comme chaque jour, il nous faut sauvegarder notre humanité commune et garantir les droits et la dignité de toutes et tous » rappelle António Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, dans son message pour la Journée internationale des migrants 2022.

Avec une actualité marquée par des conflits dévastateurs, à commencer par la guerre en Ukraine, et de terribles crises, la Journée internationale des migrants, qui a vu le jour en 2000 sous la houlette des Nations Unies, prend une résonance particulière. Selon le dernier rapport de l’Organisation internationale pour les migrations, les déracinés n’ont jamais été aussi nombreux, les déplacements forcés ayant fortement augmenté, tant à l’intérieur des pays qu’en dehors. De plus en plus de personnes doivent fuir en raison des guerres, catastrophes naturelles, crises alimentaires ou climatiques qui se multiplient. En 2020, on recensait quelque 281 millions de migrants, en 2021 59,1 millions de déplacés internes, en mai 2022 plus de 100 millions de personnes déracinées en raison de la violence. Et, depuis huit ans, plus de 50.000 migrants ont perdu la vie sur les routes migratoires (sources : ONU, OIM, UNHCR).

Protéger les enfants migrants vénézuéliens

A l’occasion de cette Journée, à laquelle nous nous rallions, nous souhaitons mettre en avant un de nos projets mis en œuvre par notre association sœur SOS Villages d’Enfants Colombie pour des enfants migrants vénézuéliens dans ce pays qui accueille près de deux millions de personnes venues du Venezuela voisin. Au fil des ans, la crise vénézuélienne est devenue une des plus importantes crises de déplacement au monde. Le projet SOS fait suite à une première intervention en 2018 pour les exilés vénézuéliens et à un projet qui, entre mars 2021 et mars 2022, a plus spécialement ciblé les enfants. Deux centres d’accueil temporaires ont ouvert leurs portes à Maicao (au nord-est, à la frontière avec le Venezuela) et à Ipiales (au sud-ouest, à la frontière avec l’Equateur) et ont accueilli quelque 340 enfants et adolescents. Ils y ont bénéficié d’un logement, de services essentiels, de soins de santé, d’une éducation et d’activités pédagogiques. 261 jeunes ont été réunifiés avec leurs familles et 54 placés dans des familles d’accueil. Dans le sillon de cette intervention, un nouveau projet a vu le jour, il se déploie jusqu’en 2023 dans les mêmes localités. 210 enfants et adolescents, dont la moitié de filles, et 70 parents ou tuteurs parmi lesquels une majorité de femmes, sont concernés. Ce projet contribue à la sécurité et à la protection des enfants, à la satisfaction de leurs besoins essentiels (nourriture, abri, eau, hygiène), à une offre de soutien psychosocial, à la recherche des familles en vue d’une réintégration ou à une offre de protection permanente.

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