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L’Inde et le Népal,
entre pandémie de Covid-19 et mousson

Publié le 2.07.2021

Peut-être venez-vous de recevoir notre deuxième mailing de l’année qui parle de la pandémie de Covid-19 en Inde et au Népal, deux pays qui ont connu en mai une situation explosive et qui luttent toujours pour se relever. Les besoins y sont énormes pour accompagner les nombreux orphelins de la pandémie, rendus d’autant plus vulnérables qu’ils sont exposés aux violences et aux trafics. A la crise du Covid-19 s’ajoutent dans ces deux pays les premiers effets de la mousson qui, comme chaque année, s’annonce redoutable. Au cours des prochains mois, les associations SOS en Inde et au Népal resteront mobilisées pour répondre aux besoins des enfants, familles et communautés, parmi lesquels Nirmala, ancienne enfant prise en charge par SOS au Népal, qui traverse un moment difficile.

Covid-19 : Une sombre période pour Nirmala

Nirmala, ancienne enfant du Village d’Enfants SOS de Gandaki au Népal, vit depuis 15 ans à Pokhara et y loue actuellement un petit logement avec ses deux fils de 15 et 10 ans. L’an dernier, elle a perdu son mari qui travaillait dans un pays du Golfe et dont le salaire était la seule source de revenus de la famille.

Nirmala with her children

« Sa mort est insupportable mais je n’ai pas le temps de faire mon deuil » confie Nirmala, ajoutant émue : « J’essaie de le remplacer pour répondre aux besoins de mes enfants et leur apporter l’amour et le soutien qu’il leur aurait donnés. Sa disparition a changé notre vie pour toujours. Désormais, il nous faut lutter pour garder un niveau de vie basique ».

Dans les premiers jours qui ont suivi le décès de son mari, Nirmala et ses enfants ont survécu grâce à de petites économies, mais, rapidement, sans source de revenus, tout est devenu très dur. « Les choses ont commencé à empirer pour moi et mes enfants. Depuis, chaque étape est une bataille que ce soit pour payer le loyer ou les frais de scolarité des enfants » explique-t-elle.  

Après la mort de son mari, Nirmala a cherché un emploi mais il y en avait peu pour les femmes comme elle et encore moins avec le confinement. Après bien des difficultés, elle a finalement trouvé une place de réceptionniste. Cela n’a hélas pas duré longtemps car, pendant la deuxième vague du Covid-19, le concessionnaire automobile chez qui elle travaillait a dû fermer ses portes.

« J’avais espéré m’en sortir financièrement mais la situation est de plus en plus compliquée. J’ai même parfois du mal à donner suffisamment à manger à mes enfants. Impuissante, je me suis tournée vers la famille qui m’avait élevée au Village SOS de Gandaki. Cela me brise le cœur de me retrouver à nouveau dans une telle situation mais, comme je ne veux pas voir mes enfants souffrir, j’ose tendre la main ».

Après avoir entendu l’appel de Nirmala, SOS Gandaki a proposé d’aider ses enfants en leur offrant un soutien scolaire afin qu’ils n’abandonnent pas l’école en ces malheureuses circonstances. L’équipe fait également son possible pour que Nirmala puisse retrouver un emploi adapté à ses qualifications.

Nous nous sommes engagés à renforcer nos associations sœurs au Népal et en Inde dans leurs réponses au Covid-19 et à la mousson. Pour nous aider à répondre efficacement aux urgences et aux crises majeures qui sévissent dans le monde, vous pouvez faire un don sur le CCPL IBAN LU65 1111 0050 0053 0000 (avec la mention « Urgences 2021 ») ou via notre page don. Merci pour votre solidarité !

Photos © Pearl Sandhu

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