Chaque 12 août, nous célébrons la jeunesse par le biais d’une journée internationale instituée en 1999 par les Nations Unies. Aussi symbolique soit-elle, cette journée permet de mettre sous les feux des projecteurs cette merveilleuse jeunesse, débordante d’énergie et de créativité mais dont la situation ne cesse de se fragiliser au fil du temps et des crises qui se font jour sur notre planète.
Un an après l’apparition de la pandémie de Covid-19 et des multiples crises qu’elle a générées, la situation des jeunes est plus précaire que jamais. Leur quotidien a été chamboulé et leurs repères se sont délités, leur protection, leur bien-être et leurs droits ont été mis à mal de même que leur santé mentale. Dans de nombreuses régions du monde, les enfants ont été particulièrement exposés à la maltraitance et à la négligence, aux abus et à l’exploitation, aux violences et aux trafics. Le ralentissement des services sociaux de protection a eu des répercussions négatives sur leur vie de même que la fermeture des écoles aux plans scolaire, familial et social. Aujourd’hui encore, d’innombrables enfants sont déscolarisés et la fracture numérique a creusé les inégalités. Beaucoup de jeunes gens ont perdu leur emploi, leur logement, leurs moyens de subsistance, leur tissu social, garant d’une vie décente, alors que leur environnement s’est dégradé.
En cette année 2021, les Nations Unies ont retenu comme thème de cette Journée internationale de la jeunesse : « Transformer les systèmes alimentaires : les innovations des jeunes pour la santé humaine et celle de notre planète ». Il s’agit de mettre en évidence la nécessaire et essentielle participation des jeunes gens au développement du monde, de mettre en avant leurs solutions, souvent innovantes, pour « lutter contre les inégalités en matière de sécurité alimentaire, la perte de biodiversité et diverses menaces pesant sur notre environnement », comme le souligne dans un message le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres. Il rappelle que « les jeunes sont le fer de lance des efforts visant à édifier un avenir meilleur pour l’humanité ». Il appelle aussi « chacun à garantir la participation des jeunes à l’édification d’un monde fondé sur un développement inclusif, juste et durable pour toutes et tous ».

En ce 12 août, alors que nous rejoignons la communauté internationale dans cette célébration de la jeunesse, nous avons envie de partager avec vous le message d’une jeune fille, Agnès, 14 ans, originaire du Bénin et active défenseure des droits de l’enfant dans son pays et à un niveau international. Présidente du Children’s Committee, son engagement et ses efforts l’ont déjà menée jusqu’à la Commission européenne à Bruxelles. Plus récemment, elle a été récompensée pour son travail comme défenseure de la jeunesse. Dans une courte vidéo qui fait partie de la série « Listen to us » de SOS Children’s Villages International, Agnès revient sur les raisons qui l’ont poussée à s’engager pour la défense des droits de l’enfant et pour plus de justice.
Photo et vidéo : © 2020 SOS Children’s Villages / Jakob Fuhr