Un grand moment de musique pour les enfants de Guinée
Il y a des rendez-vous que l’on retrouve année après année avec joie et émotion. Le Concert de Gala de SOS Villages d’Enfants Monde, organisé avec le soutien d’EY, est de ceux-là pour des centaines de fidèles de l’association et pour les mélomanes qui se retrouvent à la Philharmonie pour une soirée qui ravit toujours autant.

De gauche à droite : Alban Aubrée (Country Managing Partner d’EY Luxembourg), Sophie Glesener (Directrice de SOS Villages d’Enfants Monde), Gilles Roth (ministre des Finances), Luc Frieden (Premier ministre), Nathalie Hoffmann-Dondelinger (Présidente de SOS Villages d’Enfants Monde), Claude Wiseler (Président de la Chambre des députés) et Alain Kinsch (Vice-Président de SOS Villages d’Enfants Monde).
Ce jeudi 4 décembre, le 49e Concert de Gala au profit des programmes de l’association en Guinée a été à la hauteur des attentes. Dans une Philharmonie comble (le concert était sold out), où personnalités et grand public étaient réunis, musique et solidarité ont été tricotées de la plus belle des manières. Etaient présents Son Excellence l’Ambassadrice des Pays-Bas Carin Lobbezoo, le Président de la Chambre des députés Claude Wiseler, le Premier ministre Luc Frieden, le ministre des Finances Gilles Roth, plusieurs échevins de la Ville de Luxembourg et bien d’autres. Le directeur de SOS Villages d’Enfants en Guinée, Richard Watchinou, était lui aussi au rendez-vous de ce concert que le jeune lauréat du Concours Reine Elisabeth, Nikola Meeuwsen, et le chef d’orchestre italien Riccardo Minasi ont magnifiquement marqué.
La soirée a été introduite par la nouvelle Présidente de l’association, Nathalie Hoffmann-Dondelinger. Son discours a été pour elle l’occasion de remercier toutes celles et tous ceux engagés au Luxembourg ou sur le terrain auprès des populations vulnérables. Ils ont permis d’accompagner en 2025 plus de 60.000 enfants, jeunes et adultes. Elle a rappelé que cette année a été celle des grandes urgences alors que conflits et crises multiples se sont intensifiés mais aussi celle de la consolidation des programmes de développement, comme en Guinée.


Ce qu’allait montrer le film de Pascal Becker parti cet été sur le terrain avec la directrice de l’association, Sophie Glesener, pour documenter les projets à Conakry et à Labé. Dans ce film, à la fois informatif et sensible, on a pu découvrir les programmes axés sur les droits des enfants et des jeunes, les nombreuses initiatives et les dynamiques structures de la communauté qui œuvrent pour l’autonomisation des femmes et l’emploi des jeunes.
Formé à l’Accademia di Imola, résident à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, le jeune pianiste néerlandais, lauréat du prestigieux concours, avait choisi de reprendre la pièce grâce à laquelle il s’est imposé lors de la finale : le Concerto pour piano et orchestre n°2 de Prokofiev, « un concerto monstre, une montagne » dit-il. L’interprétation puissante et passionnée, tout en maitrise et en virtuosité, en concentration et en sensibilité, de Nikola Meeuwsen, allait convaincre même les moins familiers de cet audacieux concerto. Ovationné, le pianiste eut à cœur d’offrir un rappel.
En deuxième partie de soirée, la Symphonie n°6 « Pastorale » de Beethoven allait apporter une atmosphère bucolique dans le grand Auditorium. Sous la baguette du dynamique chef d’orchestre italien Riccardo Minasi, les musiciens de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, les bois notamment, ont rivalisé pour faire surgir des « impressions » de vie paisible à la campagne. Cette pastorale raconte l’amour du compositeur pour la nature. Riccardo Minasi, avec intelligence, finesse, expressivité et humour, emporta un orchestre visiblement conquis par un chef très applaudi.
C’est en souriant que le public quitta la Philharmonie, heureux de ce concert de haute volée et de cette magnifique action de solidarité pour les enfants de Guinée.
Crédits photos ©Philharmonie Luxembourg – Alfonso Salgueiro